Biographie.

1962: naissance à Paris le 25 septembre. Adolescence passée dans une institution religieuse de la Ville Rose. Fac de lettres-six mois seulement-,de musicologie-six mois aussi-, puis commence sa vie de bohème.
1980: Pianiste dans les restos de Toulouse. Juliette clame Brel et Piaf.
1985/86: Centre Culturel de Toulouse, Découvertes du Printemps de Bourges en 85 & 86.
1987 : ¨Première cassette auto-produite. Elle rencontre Mysiane Alès, sa productrice.
1989 : Première partie de Gilbert Lafaille au Primtemps de Bourges.
1990: Tournée en Allemagne, grand prix de la chanson française à Sarrebruck.
1991: 14 -30 Janvier 1990. Spetacle au Théâtre d'Ivry. Premier album, Qué Tal? . Première partie de Jean Guidoni.
Pierre Philippe la remarque " Dés la première minute, la créature m'a remué. Juliette est un animal scénique. elle se moque d'elle même dans la grande tradition du music-hall, dont elle est l'héritiere".
1992: 8 Janvier au 8 février 1992. Un mois au théâtre de dix heures, Paris.
Pierre Philippe & Juliette écrivent leur première collaboration "Irrésistible", en mangeant des  Cornichons à la russe, allongés  quelque part dans un prés du sud-ouest.
1993 : sortie de Irrésistible.
Octobre : Théâtre de la Ville.
1994: Grand prix Charles-Cros pour "Irrésistible", nominée aux Victoires de la Musique.
8 au 31 Décembre : auditorium des Halles. Création à cette occasion de "La Géante".
Francofolies de la Rochelle.
1995 Juliette Chante aux Halles. CD en public limité à  5000 ex. Un recueil de nouvelles " La Valse"
1996: un album "Rimes Féminines"; 13 & 14 Avril à La Cité de la Musique avec l'Ensemble Orchestral des Hauts de Seine. 15 Novembre~31 Décembre : six semaines à l'Auditorium St Germain, Paris.
1997: Victoire de la Musique, "révélation de l'année", avec Rimes Féminines. 18~31 décembre Salle Gaveau, Paris, pour 2 Pianos.
1998: Album public "2 pianos". Nouvel album "assassins sans couteaux" le 20 Novembre.
1999: Olympia, Paris du 9 au 14 Février.
2000 : Tournée jusqu'en Mars 2001. 28 Septembre au 3 Octobre 2000, elle dit des contes érotiques à La Conciergerie.
2001 : sortie du Long Box à l'occasion de la signature avec Universal . 3 CD et 4 inédits.
2002: nouvel album en Janvier, "Le festin de Juliette" , et au Casino de Paris (Mars),
2003: Concerts à Gaveau avec L'orchestre Lamoureux.
2004 : Gaveau pour  3 semaines, une Compilation "Ma vie, mon oeuvre vol 1" pour ces 20 ans de carrière...  et 4 inédits
Arrêt de la collaboration avec Le Rideau Bouge et Mysiane Alès, après 13 ans.
2005 : 10 Janvier : Sortie de l'album Mutatis Mutandis, tournée et 2 soirées au Rex Paris
 

Son grand-père Lucien Noureddine, débarqué d'Algérie, lavait les tramways à Marseille dans les années 20, pour finir directeur honoraire des R.G. de Paris.
Son père, Jacques Noureddine, saxophoniste, clarinettiste, collaborait avec Pierre Boulez, avant d'intégrer l'orchestre du Capitol, à Toulouse.

"Dès la première minute, la créature m'a remué. Juliette est un animal scénique.Elle se moque d'elle-même dans la grande tradition du music-hall, dont elle est l'héritière" (Pierre Philippe)

"Paraître...au plus loin de l'enfance, je désirais les lumières de la scène...J'ai appris en regardant mon père jouer la réalité des musiciens du rang, aux noms invisibles." (Juliette)

"Juliette, on ne l'attache pas. Juliette on ne la dirige pas. Deux bougies et un piano... et elle assure un concert." (Mysiane Alès, Productrice).

"Les maisons de disques me reprochaient d'être une Piaf arrimée au piano de Barbara. Plutôt que de me faire engueuler, j'ai attendu qu l'on vienne me chercher." (Juliette)
"Nourrie au répertoire de Jean Guidoni, je m'imaginais dans un univers déviationiste, libidineux, sombre, décliné des décadents du début du siècle (Jean Lorrain, Rachilde, Maurice Rollinat), que j'entendais étreindre au féminin." (Juliette)

"Elle était brute de décoffrage, secrète, sans concession, prête à monter sur scène en pyjama. Aujourd'hui, Juliette porte des faux-cils." (Pierre Philippe)

"Pierre m'a décomplexée, Pierre m'a sophistiquée. En concert j'accepte d'être en représentation, sinon je ne suis pas Madonna..." (Juliette)

"Je ne recherche pas la célébrité à tout prix. Tant pis si je ne suis pas au format, comme les Lova Moor, etc. Pourtant, question nichons, j'pourrais m'aligner" (Juliette)

(D'après l'Express du 26/12/1996)

Indifférente aux ellipses et aux chiches refrains,
Juliette nous offre des histoires et « beaucoup de mots
à la minute ».

« L'alexandrin, ça ne se fait plus ». Dans la chanson on ne
s'attarde plus aux plaisirs de la rime riche, de l'hémistiche
ciselé, du verbe abondant, comme elle le dit. Elle compose
la musique, y met des emphases, des farces, des vertiges,
du sublime. Et elle la marie aux mots de Pierre Philippe. Ils
disent des femmes grandioses, des bonheurs exagérés,
d'ivres énumérations, tout un monde d'étranges nostalgies.

Elle ne craint ni le décolleté provoquant, ni le sautillement
mutin, sans oublier la vérité. Sa gourmandise s'affiche, sa
drôlerie s'ébroue, son tempérament parle. On comprend que
Juliette connait la valeur de l'entrain autant que celle de
l'intelligence.

« Des albums révélant une interprète doublée d'une
compositrice héritière des chanteuses réalistes et qui
n'est jamais aussi convaincante que lorsqu'elle
s'empare de la scène. »

Le Monde